Parce que j'aime bien raconter mes histoires.

Sur ce coup-ci, j'y suis pour rien, promis.
Et par respect pour les protagonistes en présence, pour leur vie privée,
je serai économe en image.
(par contre je balance les noms.)
Introduction:
Dumitru Serban est ce qu'on peut appeler le patron, par ici.
Il a été le directeur de l'école, et c'est un peu lui qui a fait de l'école ce qu'elle est,
enfin, une fois de plus, c'est ce que j'ai cru comprendre du gromlo qu'on a utiliser pour me raconter un peu...
Ce dont je suis sur, c'est qu'il est super sympa, avec moi, avec tout le monde,
il me rappelle le Blaireau du vent dans les saules, en plus moderne.
J'avais jamais vu un type de sa génération jongler comme ça avec son portable.
Pour résumer, pour l'école, je sais pas ce qu'il en est, mais pour ce qui est de la sculpture, c'est le patron. Spécialisé dans le monumental, sa pratique est vraiment assortie au personnage qu'il est:
Monumental(e).
Ce matin-là, il a remonté ses manches et s'est occupé de mon cas, il a réglé tous mes soucis logistique et m'a fait brisé la glace avec tout ce qui respirait dans l'école.
Tout particulièrement avec Ioan, le menuisier (lunette casquette index à 50% ci-dessus), avec qui je serai immanquablement amené à travailler, sculpture-bois oblige mais pas que:
Elément perturbateur:
Aux alentours de midi, Timothée Bindi, mon bon camarade français en visite pour quelques jours (ci-dessus avec la longue vue en pécu), rencontré aux vendanges, me rejoint comme convenu à l'école, pour qu'on aille manger ensemble.
Moi, parce que j'ai beaucoup apprécié la matinée passée avec Dumitru Serban, qui a été tellement sympa, je me dis allez hop, par courtoisie, et pour le plaisir de faire se rencontrer mon copain et ce personnage si monumental, je les présente.
Il faut savoir que Dumitru Serban parle suffisemment français pour l'usage qu'on en fait, mais que surtout, je crois, il adore parler français. Alors il est ravi que je lui présente mon poto, et puis je crois qu'il m'aime bien, que je suis une de ses brebis, maintenant...
Et puis on est français, alors il décide de marquer le coup, je pense.
Il me chope par le bras, une idée diabolique fait pétiller ses yeux:
En 15 secondes, on se retrouve assis dans la menuiserie, à table, un grand bol de ciorba faite par Ioan le menuisier lui-même dans la menuiserie même, un ou deux ou trois verres de palincà dans la tronche.
Dumitru Serban est reparti vaquer à ses occupations (pas fou, le bougre, lui il sait)
Ioan, qui ne parle pas un mot de français, se contente de nous materner à coup de ciorbalincà. (c'est un jeu de mot)
15 minutes plus tard, la vie sauve, mais le pas moins sûr, on est dehors.
Péripéties:
Alors qu'on se félicite de ne pas avoir sombrer dans la palincà comme des bleus, mon téléphone sonne. C'est Élodie, ma comparse collocataire, qui a besoin d'aide.
Rémus (le beau Rémus, la chemise orange ci dessus à droite, assistant du professeur de gravure, que vous aurez aperçu si vous avez eu l'occasion de voir cette vidéo-là, visible en cliquant là...) l'a embarquée dans le même traquenard que nous précédemment, parce qu'il faut savoir que Ioan le menuisier, il lui arrive d'accueillir l'école toute entière autour d'un bol de ciorba, dans sa menuiserie.
Bref.
Comme on est des chevaliers, on décide de retourner dans l'oeil du cyclone.
On allait tout de même pas laisser notre compatriote seule dans l'adversité.
Pour le reste, on va faire ce qu'on peut appeler une élipse narrative.
Les détracteurs parleront de blackout ?
Ce dont je suis sûr:
Le lendemain j'ai payé ma chevalerie.
Situation finale:
Le soir, on a mangé ça, chez Andrei. (cliquez-là, si ça vous branche)
Parce que c'est comme ça, quand on vient me visiter en Roumanie,
Andrei fait péter la mange.
Mais Andrei aussi il materne à coup de palincà.
Le lendemain, j'ai payé ma chevalerie.
Fin.

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